Le Burundi, petit et magnifique pays, n’est pas le plus facile à mon avis pour commencer une expatriation.
Mes débuts ont été difficiles, le mode de vie change radicalement ainsi que l’organisation.
Vie pratique : Finis les grandes surfaces et les marchés en plein air. Il faut passer de boutiques en boutiques, souvent, pour faire ses courses ! Les produits importés d’Europe sont chers, mieux vaut faire le plein de certaines choses avant de partir (papier allu, éponge, anti mites, allumettes, chocolat, nutella,…) car celles proposées ne sont pas toujours de bonne qualité.
Les coupures d’électricités sont nombreuses dans certains quartiers et ne permettent pas de remplir un congélateur ! (Des
coupures d’eau également). Penser à mettre des bouteilles d'eau dans le congélateur en cas de coupures.
Des petits surfaces (notre casino de campagne) un peu partout avec des prix bien différents.
Côté vestimentaire : le marché essentiellement, quelques magasins de vêtements et de chaussures mais vont ils survivre longtemps ?
Au niveau médical : les bons équipements manquent, mieux vaut ne pas tomber malades. Un médecin attaché à l’ambassade de France consulte tous les matins dans les locaux de l’école française.
Le sport : équitation, golf, tennis, judo, karaté, yoga, piscine… Beauté : salon de coiffure, massage, esthétique. Restaurants : de bons endroits, de bonnes pizzeria
La vie culturelle : 2 cinémas, l'IFB, sa bibliothèque, ses expo et ses conférences et ses représentations théâtrales. Téléphonie/internet : de nombreux opérateurs, le réseau internet s’améliore.
Les travaux communautaires du samedi matin, paralysent la vie économique du pays, interdiction de circuler jusqu’à 10h30, ouverture des magasins vers 11h et fermeture vers 14h30 15h.
Petit complément concernant la vie littéraire : Expatriés, ne partez pas sans votre e book, détentitre depuis peu du
mien la vie a changé. Facile et pratique de transporter ses livres, pas de surpoids lors du transfert des malles ou des valises. Un gain de temps, de place et d'argent. En effet, soit les livres
sont rares, (il y a toujours l'institut français à condition de pouvoir s'y rendre au Burundi ou ailleurs, ou une bibliotèque), soit ils sont chers. Investissez, vous ne devriez pas le
regretter.
